Verrou principal : Fragmentation et ré-éditorialisation

Le modèle dominant mobilisé pour représenter un document numérique est classiquement : « 1 document = 1 fichier ». Les systèmes de GED - ou ECM - s'appuient massivement sur ce principe.

Les chaînes éditoriales XML s'appuient sur un principe de fragmentation : « 1 document = N fragments ». Un document est en général une agrégation de plusieurs fragments.

La complexité naît alors de deux axes orthogonaux :

  • dans une logique collaborative, chaque fragment peut être modifié par plusieurs auteurs (complexité habituellement gérée par des mécaniques de gestion que connaissent les systèmes d'ECM : check-in/check-out, versionning, historisation, etc.) ;

  • mais chaque document est également impacté par la modification de chacun de ses fragments (la rupture de l'identité fichier-document introduit une complexité nouvelle qui entre en résonance avec la première).