Résumé

Maintenant, concentrons-nous sur Opale. Il est important de bien en connaître la structure pour savoir quels éléments d'Opale nous utiliserons par la suite dans cette formation et dans vos futures productions de contenus.

Remarque

Dans le contexte de la séparation fond-forme, il faut aussi s'écarter du vocabulaire spécifique à un support. Par exemple on ne parlera pas d'objet « pages » puisqu'une page sur un support papier ne veut pas dire la même chose qu'une page sur support web.

Les concepteurs du modèle ont donc décidé d'utiliser un vocabulaire plus neutre, qui nécessite un peu d'apprentissage mais qui lève ces ambiguïtés.

Définition

Sur le schéma suivant, vous avez en bleu les éléments obligatoires, et en jaune des éléments que vous pouvez utiliser en complément.

Schéma avec 5 éléments de structure Opale, dans l'ordre : Module, Division, Grain de contenus, Partie, Bloc pédagogique. Les deux premiers appartiennent au plan, les deux derniers au contenu.
Structure d'un module Opale

Le premier élément est le module, qui représente le document dans tout son ensemble. Si vous produisez déjà des cours, vous pouvez au moins dans un premier temps vous appuyer sur votre pratique actuelle. Si le polycopié représente l'ensemble de votre cours, par exemple, vous pouvez ne faire qu'un seul module.

L'autre élément obligatoire, c'est le grain de contenu. Vous présentez un concept assez simple, vous pouvez en faire un grain de contenu dans Opale. Le volume doit rester raisonnable. En publication web, par exemple, tout le contenu d'un grain sera publié sur une seule page.

En dernier, nous retrouverons les blocs pédagogiques, qui intègrent les paragraphes de contenus et ressources. Vous verrez comment les utiliser dans une prochaine vidéo.

Ce n'est pas fini, car il faut ensuite représenter le plan de votre cours afin de faciliter la navigation pour l'étudiant. Si vous avez déjà déterminé à quel niveau vous souhaitez utiliser les grains de contenus, c'est assez simple : tout ce qui est « au-dessus » sera des divisions. On regroupe plusieurs grains dans un menu ou dans un chapitre. Vous pouvez imbriquer les divisions sur plusieurs niveaux si besoin.

Tout ce qui est « en-dessous » sera des parties ou des blocs pédagogiques. Comme on essaie de garder la structure simple au sein d'un grain, on utilisera assez rarement les parties.

Exemple structure d'Opale dans un document papier (navigation)
Exemple structure d'Opale dans un document web (contenu)
Ce plan utilise les grains de contenus sur tous les derniers niveaux, et les divisions sur les niveaux supérieurs pour rassembler les grains
Exemple structure d'Opale dans un document papier (plan)
Sur cet exemple, l'ensemble de la page est intégrée comme un grain de contenu, et les sous-niveaux sont des blocs pédagogiques.
Exemple structure d'Opale dans un document papier (page)

Exemple

En fonction du document de départ et de vos pratiques, vous devrez travailler l'intégration différemment.

Par exemple, si vous partez d'un diaporama que vous souhaitez intégrer dans Opale, vous n'aurez peut-être pas de plan, il faudra peut-être regrouper thématiquement les pages du diaporama pour former des grains, et voir si une logique permet de les organiser au sein de divisions. Si vous partez d'un document papier, c'est souvent l'inverse, vous aurez peut-être de très longs grains de contenus ou de longs paragraphes, sur lequel il manquera des titres.

Vous pouvez tout de même faire une première intégration dans Scenari en reprenant la structure du document d'origine presque à l'identique, et vous pencher dans une seconde phase sur un travail de restructuration à partir du résultat de la première intégration.

En résumé, ne sous-estimez pas le travail de structuration que vous avez à faire. Au départ il peut être perçu comme une contrainte. Mais avec de l'expérience, il devient utile à une démarche de réflexion et d'amélioration sur ses contenus.