Fiabilité de la référence
Un des intérêts de la fragmentation mis en œuvre dans les chaînes éditoriales est de favoriser la référence sans recopie dès lors que c'est pertinent (principe du single sourcing). Le système devra donc veiller à être conçu pour rendre la référence aussi fiable que la copie.
Principe de stabilité des droits en lecture
Le système assure à tout utilisateur que s'il obtient le droit de lire un item, ce droit ne lui sera plus enlevé en général, c'est à dire sauf en cas de procédure exceptionnelle (par exemple pour réparer une erreur d'attribution, en cas de suppression de cet item, de changement de programme éditorial conséquent, ...)
Il y a plusieurs raisons pour cela :
Si un utilisateur a accès à un item et qu'il "craint" que cet accès soit temporaire, il sera tenté de le copier plutôt que le référencer, ce qui peut être contraire au but visé de réutilisation sans recopie
Si un utilisateur a accès à un item, il aura dans le cas général le droit de générer une forme publiée (FP), qui constituera alors une copie de fait du contenu (copie locale, cache, etc.)
Le moteur de gestion de l'intégrité des références ne peut pas (ou difficilement) être dynamiquement réactif à l'attribution de droits
NB : Ce principe ne s'applique pas aux droits en écriture, qui peuvent être révoqués librement.
Hypothèse : Lire <=> Référencer
Le droit de lire implique le droit de référencer : Lire implique le droit de copier, or si le système autorisait la copie mais pas le référencement il aurait tendance à systématiquement favoriser la copie.
Le droit de référence implique le droit de lire : Référencer implique de pouvoir générer un document document-dossier qui contient les formes publiées, et donc in fine d'accéder au contenu.
Remarque : droits en écriture "au sens large"
Dans ce document, les droits en écriture sont en général à prendre au sens large de création, modification, suppression, etc.
Il n'y a pas de raison conceptuelle à cette simplification, et il est possible d'imaginer une attribution plus fine des droits en écriture, mais il n'est pas utile à ce stade de compliquer le raisonnement, et cette complexité supplémentaire n'est peut être pas nécessaire dans les faits.
Remarque : Gestion des droits en écriture et copies induites
Le fait d'autoriser des droits en lecture sans droits en écriture, ce qui est indispensable, induit potentiellement des copies : par exemple la modification est toujours possible via une copie puis une modification.