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[Musique du générique de la série Kézako]

Présentatrice :

Comment les abeilles fabriquent-elles du miel ? L'histoire du miel commence avec une histoire de sexe... Celle des fleurs. Ces fleurs se reproduisent de façon sexuée, comme nous.

Tout commence avec la rencontre du pollen qui joue le rôle du spermatozoïde chez la fleur et du pistil qui contient les ovules. Il faut donc que le pollen d'une plante entre en contact avec le pistil d'une autre plante. Mais comme les plantes ne peuvent pas se déplacer, il faut que quelqu'un ou quelque chose s'en charge.

Certaines plantes comptent sur le vent, mais ce n'est pas très efficace.

Les pollens voyagent de façon aléatoire et ils ont plus de chance de tomber par terre

que sur un pistil.

Alors, la plupart des fleurs ont opté pour une autre solution. Elles s'arrangent pour que ce soit des insectes qui, sans s'en rendre compte, transportent des grains de pollen d'une fleur à l'autre.

Pour cela, elles rivalisent d'ingéniosité pour attirer les insectes dans leur fleur : couleurs vives des pétales, odeurs parfumées et nourriture.

Et quoi de plus alléchant que du sucre ?

Tout au fond de la fleur, au pied des pétales, la plante secrète le nectar, de l'eau très sucrée. Les insectes, comme par exemple le papillon, raffolent de ce nectar. Ils volent de fleur en fleur pour se nourrir. Au passage, des grains de pollen s'accrochent dans leurs pattes poilues et se décrochent quelques fleurs plus loin. Et le tour est joué !

Non seulement le pollen voyage, mais en plus il a de fortes chances d'arriver sur le pistil d'une autre plante.

Les abeilles font comme les papillons, sauf qu'elles n'avalent pas complètement le nectar. Elles le stockent dans un estomac spécial qu'on appelle le jabot. Dans le jabot commence la transformation chimique du nectar. Le sucre y est prédigéré comme dans notre estomac. Les sucres complexes comme le saccharose sont transformés en sucres plus simples : le glucose et le fructose, directement assimilables par l'organisme dans le sang. Dans le jabot, le nectar est aussi asséché. Et donc sa concentration en sucre augmente.

De retour à la ruche, l'abeille régurgite le nectar qui est ensuite ré-ingurgité par d'autres abeilles, afin de compléter le processus. Puis le nectar qui est déjà quasiment du miel, est versé dans des alvéoles de cires préparées par des abeilles bâtisseuses. Les abeilles ventileuses finissent d'assécher le miel.

Dès que la teneur en eau descend sous les 20%, les abeilles referment l'alvéole et le miel peut être conservé pour servir de nourriture pendant l'hiver suivant.

Et même bien plus tard ! On dit que le miel trouvé dans les tombes des pharaons Egyptiens était encore comestible.

Le miel récolté par l'apiculteur a demandé beaucoup de travail aux abeilles. A chaque voyage, l'abeille peut ramener jusqu'à 70 mg de nectar dans son jabot, qui donneront au final moins de 25 mg de miel. Pour cela, l'abeille doit butiner environ 500 fleurs et parcourir parfois plusieurs kilomètres. Pour remplir un pot de 500g de miel, il faut donc environ 20 000 voyages, pratiquement le tour de la Terre, et 10 000 000 de fleurs, soit environ 7 000 heures de travail.

Les abeilles font comme les papillons, sauf qu'elles n'avalent pas complètement le nectar.

Elles le stockent dans un estomac spécial qu'on appelle le jabot.

Dans le jabot commence la transformation chimique du nectar.

Le sucre y est prédigéré comme dans notre estomac.

Les sucres complexes comme le saccharose sont transformés en sucres plus simples : le glucose et le fructose, directement assimilables par l'organisme dans le sang.

Dans le jabot, le nectar est aussi asséché.

Et donc sa concentration en sucre augmente. De retour à la ruche, l'abeille régurgite le nectar qui est ensuite ré-ingurgité par d'autres abeilles, afin de compléter le processus.

Puis le nectar qui est déjà quasiment du miel, est versé dans des alvéoles de cires préparées par des abeilles bâtisseuses.

Les abeilles ventileuses finissent d'assécher le miel.

Dès que la teneur en eau descend sous les 20%, les abeilles referment l'alvéole et le miel peut être conservé pour servir de nourriture pendant l'hiver suivant.

Et même bien plus tard !

On dit que le miel trouvé dans les tombes des pharaons Egyptiens était encore comestible.

Le miel récolté par l'apiculteur a demandé beaucoup de travail aux abeilles.

A chaque voyage, l'abeille peut ramener jusqu'à 70 mg de nectar dans son jabot, qui donneront au final moins de 25 mg de miel.

Pour cela, l'abeille doit butiner environ 500 fleurs et parcourir parfois plusieurs kilomètres.

Pour remplir un pot de 500g de miel, il faut donc environ 20 000 voyages, pratiquement le tour de la Terre, et 10 000 000 de fleurs, soit environ 7 000 heures de travail.

[Musique du générique de fin]

Générique :

  • Production : Unisciel et Université de Lille 1.

  • Conception et réalisation : Maxime Beaugeois, Damien Deltombe et Daniel Hennequin.

  • Montage truquage : Damien Deltombe.

  • Musique : Sébastien RIDE, "Thunder Chacha" (Sr Music).

  • Présentation : Maxime et Nina Beaugeois.

  • Graphisme animation générique : Michäel Mensier.

Audio Kezako épisode 35