Sous-titres

Fondamental

Il existe deux types de sous-titrage :

  • le sous-titrage standard ne vise qu'à traduire les propos des orateurs (exemple : multilinguisme),

  • le sous-titrage pour sourds et malentendants qui s'efforce également de donner des informations uniquement perceptibles à l'oreille.

Il est vivement conseillé de ne pas sous-estimer cette tâche, il est souvent préférable de faire réaliser le sous-titrage par un professionnel

Conseils généraux de réalisation

  • Limiter le sous-titre à deux lignes.

  • ils ne doivent pas cacher les informations textuelles incrustées ni les éléments importants de l'image.

  • veiller au contraste des sous-titres en fonction de l'arrière plan évolutif.

  • le temps de lecture moyen impose de ne pas dépasser les 12 caractères par seconde.

  • Découpage phrastique sensé. Lorsqu'une phrase est retranscrite sur plusieurs sous-titres, son découpage doit respecter les unités de sens afin d'en faciliter sa compréhension globale.

  • Respect des changements de plans.

Conseils spécifiques (sourds et malentendant)

  • utilisation systématique du tiret pour indiquer le changement de locuteur.

  • Respect du code couleurs défini pour le sous-titrage :

    • Blanc : locuteur visible à l'écran (même partiellement) ;

    • Jaune : locuteur non visible à l'écran (hors champ) ;

    • Rouge : indications sonores ;

    • Magenta : indications musicales et paroles des chansons ;

    • Cyan : pensées d'un personnage ou d'un narrateur dans une fiction, commentaires en voix hors champ dans les reportages ou les documentaires ;

    • Vert : pour indiquer l'emploi d'une langue étrangère.

  • Indication des informations sonores et musicales (non induites par l'image).

  • Utilisation des parenthèses pour indiquer les chuchotements et les propos tenus en aparté.

  • Utilisation de majuscules lorsque le texte est dit par plusieurs personnes (un usage des majuscules pour toute autre raison est à proscrire sauf pour certains sigles et acronymes).

  • Distinction des intervenants par l'indication de leur nom en début de prise de parole.

Mise en œuvre

  1. fichiers indépendants (extension .srt[1] ou .webvtt[2]),

  2. incrustation au sein de la vidéo.

La première solution est à privilégier dans la mesure où elle évite de dupliquer inutilement des vidéos qui sont souvent des fichiers volumineux.