Le pinceau
Comme pour le marteau on peut s'interroger sur les paramètres de contrôle.
Les poils d'un pinceau en comportent un certain nombre :
Mais on peut aussi indiquer comme paramètre de contrôle, une certaine affinité chimique entre les poils du pinceau et la peinture. En effet, c'est cela qui va conditionner le fait que le pinceau puisse prendre de la peinture pour ensuite l'étaler. |
Même la loi n°2 à une incidence.
Nous avons ici un objet avec deux flux, un de matière (la peinture) et un autre d'énergie (de l'utilisateur vers la peinture étalée).
On va considérer ce deuxième flux.
L' utilisateur se fatigue à cause de phénomènes physiques consommateurs d'énergie.
Ce sont des phénomènes de frottement, de déformation des poils.
Ils sont liées à des problèmes de capillarité, de tension de surface, de création de nouvelles surfaces de peinture...
La coordination des rythmes, elle même nous intéresserait.
Regardons ce qui se passe lorsque l'on fait un aller retour avec un pinceau : on va courber les poils dans un sens puis dans un autre et ceci est aussi une source de déperdition d'énergie.
Conseil : liens avec la physique
Vos connaissances de physique sont utiles pour appliquer ces lois.
Pour un utilisateur, un pinceau, c'est le truc qui étale la peinture et qui le fatigue.
Pour un concepteur, c'est un objet qui transfère de l'énergie et instaure un flux de matière. Ceci grâce à sa structure...
Pour le physicien, c'est le lieu de phénomènes physiques de capillarité, tensions de surface, viscosité, frottements, déformations élastiques ...
Une interrogation fine du fonctionnement passe nécessairement par une représentation des phénomènes physiques.