Résumé

Les documents numériques ne sont pas une simple transposition des documents papiers, ils ouvrent des modalités nouvelles d'écriture et de lecture. Certaines se sont déjà imposées, telles l'hyperlien ou le copier-coller, d'autres ont été imaginées mais peu ou pas implémentées, comme le stretchtext (texte à profondeur variable) de Nelson, d'autres enfin sont encore à inventer et à expérimenter.

L' objectif de la thèse est de chercher à établir l'existence de formes documentaires caractéristiques du numérique (comme la transclusion, la profondeur variable, la dérivation...), et d'en définir les formats logiques (expressions XML) et conceptuels (UML...) associés. L'enjeu est d'enrichir les formats de représentation classiquement mobilisés en ingénierie documentaire (grammaires et arborescences) et de proposer une méthode et des outils de modélisation permettant de traiter des usages opérationnels.

La contribution scientifique du projet sera donc constituée d'un formalisme MLDoc de modélisation logique de documents et d'un formalisme MCDoc de modélisation conceptuelle associé.

Mots clés

Écriture numérique - Document - Ingénierie - Modélisation - Chaîne éditoriale

Laboratoire d'accueil

UMR-CNRS 7253 Heudiasyc, Université de Technologie de Compiègne

  • Contact : Stephane.Crozat@utc.fr

  • Doctorante : Sarah Chiout

  • Direction : Stéphane Crozat, Bruno Bachimont, Pierre Morizet