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Plus récemment d'autres contraintes ont étés intégrées aux calculs, en particulier la résistance aux vents. On va donner au tablier un profil aérodynamique, comme une aile d'avion. Cela est surtout vrai pour les ponts très hauts et très longs comme le Viaduc de Millau. Voir aussi le pont sur le Yangtse..

On construit désormais des ponts exceptionnels soumis à des conditions extrêmes. Par exemple, le pont de Rion Antirion dans le Péloponnèse en Grèse est calculé pour résister à des contraintes de vents très forts, de chocs d'un pétrolier, et des contraintes sismiques. Par exemple, pouvoir résister lors d'un déplacement de plusieurs mètres de l'une de ses fondations. Autre pont : le pont Akashi Kaikyō situé près de Kobé dans la baie d'Osaka (Japon) est lui aussi soumis à des contraintes sismiques. Il a longtemps été le plus grand pont du monde avec une distance initiale entre les deux piles centrales de 1990 mètres... portée à 1991 mètres lors de sa construction, après le tremblement de terre de 1995 (oui, les deux rives se sont écartées)... et il doit résister à des typhons.