Les recettes publiques

Les ressources (ou recettes) d'un EPSCP proviennent principalement de subventions, mais également de ressources propres.

Les subventions proviennent ou peuvent provenir :

- de l'Etat, ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (dotation masse salariale, fonctionnement) mais aussi d'autres ministères ;

- de la région ;

- du département ;

- des communes ;

- de la communauté économique européenne ;

- d'organismes nationaux et internationaux ;

- d'autres collectivités territoriales ;

Les ressources propres :

- les droits universitaires ;

- les prestations de recherche ;

- les prestations de formation continue y compris l'alternance et l'apprentissage ;

- les colloques ;

- le mécénat ;

- les ventes de publications ;

- les locations diverses ;

- les dons et legs ;

- la taxe d'apprentissage : elle est due par toutes les entreprises soumises à l'impôt sur le revenu ou sur les sociétés.

Elle finance la formation initiale à vocation technologique et professionnelle dont l’apprentissage. Son montant est calculé sur la base de la masse salariale annuelle brute. Cet impôt, institué en 1925, a été réformé en profondeur au cours des dix dernières années. La dernière réforme de la loi du 5 septembre 2018 (Loi Avenir Professionnel) est venue profondément repenser la taxe d’apprentissage.

Remarque

Les droits universitaires sont déterminés, annuellement, par arrêté conjoint des ministres chargés de l'enseignement supérieur et du budget.

Par ailleurs, les étudiants doivent s’acquitter de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC – loi « Orientation et réussite des étudiants du 8 mars 2018). La CVEC permet de financer des projets de vie de campus (santé, accompagnement social, initiatives étudiantes, sport, culture, accueil des étudiants).

Pour l’année universitaire 2020-2021, son montant est fixé à 92 €.