Le statut des sous-traitants industriel
Le donneur d'ordres doit rester maître, parce qu'il doit répondre de tout ce qu'il externalise.
Le donneur d'ordres assume la responsabilité finale des produits et/ou prestations qu'il externalise :
Responsabilité technique : assume la conformité à l'usage auxquels ils sont destinés et aux normes ou réglementation de sécurité qu'ils doivent respecter.
Responsabilité commerciale : le donneur d'ordre vend sous son enseigne , il lui revient de supporter le risque financier.
Responsabilité juridique : susceptible de graves effets
C'est au donneur d'ordres qu'il incombe la charge des garanties légales . C'est donc à lui qui assumera l'obligation de réparer les dommages que ces produits causeront éventuellement.
Ses obligations de vendeur imposent au donneur d'ordre une tutelle vigilante de l'activité de ses partenaires industriels :
En amont : définition d'un cahier des charges précis
En aval : en assurant des contrôles systématiques
Le choix de son sous-traitant peut être commandé par plusieurs types de motivation :
Considération financière liés à la difficulté d'amortir sur un usage limité le montant d'un investissement important alors qu'une entreprise extérieure possède déjà l'équipement ;
Considération technique lié à ce que la technologie à utiliser est suffisamment banalisable pour être externalisée chez un opérateur;
Considération commerciale lié par exemple à une brusque augmentation de la demande des produits qu'on fabrique.
La sélection des sous-traitants dépend des exigences que le marché impose aux donneurs d'ordres et des critères suivants :
Critère de qualité ;
Critère qualité/délai ;
Critère de coût ;
Critère de capacité d'innovation et de développement ;
Critère de durabilité de la coopération.
Complément :
Le modèle japonais des 5 zéros et la sous-traitance modulaire : les 5 zéros sont Zéro panne, Zéro délai, Zéro défaut, Zéro stock, Zéro papier.