Intégration systémique
A tout instant de son évolution, (et en particulier lorsque les possibilités d'évolution semblent épuisées), le développement d'un système[1] peut être poursuivi en intégrant ce système dans un système englobant (dont il devient un composant).
Il peut continuer d'évoluer comme sous système d'un système plus général.
Le premier type de rupture proposé par TRIZ est l'intégration systémique : intégrer le système dans un système de niveau supérieur.
Il devient alors un composant de ce système et en devient dépendant pour son propre développement.
Le cas du GPS est assez intéressant : c'était au départ un système permettant de positionner une balise sur le globe avec une faible précision.
Puis la précision a augmenté.
Ces systèmes sont maintenant intégrés dans des systèmes d'assistance d'un véhicule pour le choix d'itinéraires.Le système d'assistance à la navigation comporte le GPS mais aussi des données (les cartes), et des algorithmes permettant les calculs. D'autres applications existent dans les travaux publics, l'off shore, ou l'agriculture.
On peut imaginer intégrer ses systèmes dans un système de niveau encore supérieur. Faire communiquer les systèmes individuels, gérer les trafics en fonction des aléas (travaux, bouchons...) voire gérer des situations d'urgence en cas d'accident ou en conduite (freinage si danger détecté par comparaisons des positions de deux véhicules).... ou dans un autre domaine, concevoir un système de labourage autonome (à son réveil, l'agriculteur contrôle sur son IPhone 12eme génération le travail fait pendant la nuit...)