Exemple de graphe documentaire
Le graphe documentaire proposé dans cette section est issu d'un atelier de rédaction de contenus pédagogiques mis à disposition des enseignants de l'UTC par l'unité ICS. Il contient cinq cours rédigés par un seul enseignant.
Une consultation interactive est disponible à cette adresse[1]. Elle nécessite un navigateur récent et une machine relativement puissante.
Fiche d'identité
Nombre de sommets : 4135
Nombre de liens : 4753
Degré moyen : 1,15
Degré sortant maximum : 130
Degré entrant maximum : 49
Nombre de sommets orphelins : 802
Nombre de fragments racines : 158
NB : pour simplifier la lisibilité du graphe, les 802 sommets orphelins ne sont pas représentés.
Remarque
Le graphe contient 19% de sommets orphelins. Mis en relation avec le modèle documentaire qui ne permet pas la publication de tels fragments, ce chiffre est relativement important. Il convient de corriger le degré moyen en conséquence afin d'obtenir une donnée plus proche de la forme du graphe formé par les fragments mobilisés pour la publication des documents. Le degré moyen corrigé est donc égal à 4753/(4135-802), soit une valeur de 1,43.
Interprétations
Le degré moyen corrigé est d'une valeur supérieure au graphe d'Enaction Series (+20%). Cette augmentation s'observe par des agglomérats de fragments plus denses et moins ordonnés. Au niveau du contenu, cela indique un nombre plus important de fragments mobilisés dans plusieurs contextes que dans les ouvrages scientifiques d'Enaction Series. Cette diversité dans les usages d'un même fragment s'explique par la nature du contenu : un contenu important pourra être rappelé plusieurs fois dans un même cours et un contenu générique pourra être mutualisé entre plusieurs cours. Le degré sortant maximal est à relativiser. Seuls seize sommets, correspondant à des modules ou exercices mobilisant de nombreuses ressources, disposent de plus de vingt liens sortants. 110 fragments sont mobilisés dans quatre contextes ou plus dont environs 60% représentent des ressources statiques (acronymes, ressources bibliographiques, images, etc.) et 40% des sommets référencent des ressources rédigées (activités d'apprentissage, grains de contenu ou exercices rédactionnels). Le graphe est composé de 158 fragments racines, soit 158 sous-graphes documents différents qui s'entrecroisent entre eux.
Nous constatons sur ce graphe une proximité entre les contenus dédiés au cours sur les bases de données et celui sur les data warehouse. Le second peut ainsi être considéré comme une extension du premier : sa partie du graphe (fragments bleus foncés) référence toute une série de fragments limitrophes issus du cours sur les bases de données. À l'inverse, le cours sur l'ingénierie documentaire partage très peu de contenus avec le reste du graphe. Seule une poignée de fragments dédiés à des concepts génériques sont mutualisés (il s'agit de cours sur la modélisation objet et sur les technologies HTML, XHTML).