Structuration du graphe
Rappel des propositions
La proposition exposée dans le chapitre 9 consiste à structurer le graphe en plusieurs ateliers. Chaque atelier devient ainsi dédié à un projet de rééditorialisation (éditorial ou auctorial). Cette structuration s'opère notamment à travers les ateliers calques et les fragments proxys.
La structuration du graphe permet :
de simplifier le graphe perçu par les rédacteurs au sein d'un atelier ;
d'automatiser la dérivation de fragments ;
d'assister les rédacteurs dans le contrôle de ces dérivations.
Critère 1, soutien de la rééditorialisation
Lorsqu'un atelier second est mis en place, la relation entre l'atelier premier et l'atelier second s'opère autour d'une fonction de rééditorialisation. Par exemple, il peut s'agir d'un calque de travail qui permet de contrôler les modifications réalisées dans l'atelier second et automatise la synchronisation du contenu d'un fragment de l'atelier second avec celui de l'atelier premier.
Par construction, les fonctions de structurations du graphe outillent une fonction de rééditorialisation.
Critère 2, spécialisation de la technologie à ses contextes d'usages
La structure d'un atelier est un paramétrage des chaînes éditoriales. En cours de production et à condition de disposer des droits pour ce type d'opération, un rédacteur peut créer un nouvel atelier calque ou des fragments proxys.
L'objectif de la structure est de coller au plus proche de l'organisation de la production documentaire. À raison d'un atelier par projet éditorial ou auctorial il est possible d'outiller n'importe quel contexte de production.
Par construction, cette proposition est fortement spécialisable.
Critère 3. aspect évolutif de ces spécialisations.
La structure des ateliers n'est pas un élément à redévelopper pour chaque nouveau contexte de production mais bien une simple configuration de la chaîne éditoriale. Par conséquent, il est toujours possible, en cours de production documentaire, de supprimer des ateliers existants ou de créer de nouveaux ateliers seconds liés par des calques ou proxys afin d'affiner la structure.
Par construction, la spécialisation de la structure des ateliers est évolutive.
Critère 4, passage à l'échelle de la technologie
L'architecture technique de la chaîne éditoriale supporte aisément la montée en charge du nombre d'ateliers. SCENARIchain peut supporter plusieurs milliers d'ateliers sans que cela n'altère ses performances. Par construction, sur le plan technique, cette solution supporte très bien le passage à l'échelle.
Les modalités techniques du passage à l'échelle ne forme qu'une partie des enjeux à estimer par ce critère. La seconde est la possibilité, pour un rédacteur, de gérer des graphes plus importants. En réduisant le nombre de fragments perçus par le système du calque ou du proxy, cette solution nous semble, par hypothèse, supporter le passage à l'échelle sur le plan fonctionnel.
Synthèse
Soutien de la rééditorialisation | Spécialisation de la technologie à ses contextes d'usages | Aspect évolutif de ces spécialisations | Passage à l'échelle de la technologie | |
Structuration du graphe | Par construction | Par construction | Par construction | Par construction au niveau technique ; Par hypothèse au niveau fonctionnel |