Les types de coûts
Définition :
La comptabilité analytique (également appelée comptabilité de gestion) est faite pour les gestionnaires de l'entreprise dont le travail est d'en améliorer les performances. Elle doit aider à la prise de décision et permettre d'atteindre des objectifs. Cela suppose une information détaillée.
A la différence de la comptabilité générale, qui sert aux grandes décisions de financement ou à l'information des tiers, il faut qu'elle rentre dans le détail du fonctionnement de l'entreprise.
En comptabilité générale « le » résultat unique et global est calculé par la différence entre ce qui rentre dans l'activité (les charges) et ce qui en sort (les produits). Par contre, le rôle de la comptabilité analytique est de fournir des résultats par produits, par ateliers...
Les méthodes de calcul des coûts visent à fournir des résultats spécifiques, à éclater, ventiler, analyser des résultats. Elles ont pour ambition de déterminer des rentabilités partielles. C'est l'objectif premier. Mais ce n'est pas le seul. On peut distinguer au total cinq rôles :
Rôle 1 Calculs de rentabilité : il s'agit d'abord de mettre en place un système qui permette de savoir quels sont les éléments de l'entreprise qui sont rentables et ceux qui ne le sont pas.
Rôle 2 Analyse des responsabilités : il est évident que des calculs de rentabilité induisent automatiquement une évaluation de la gestion pratiquée par les responsables.
Rôle 3 Fixation des prix : si l'entreprise exerce son activité sur un marché très concurrentiel et qu'il existe un prix de marché incontournable, la connaissance des coûts des produits ne permet que de constater le niveau de marge. Par contre, dans les autres cas, le prix de vente peut être modulé ou fixé en fonction des coûts.
Rôle 4 Évaluation des stocks : la connaissance des coûts de production est indispensable pour évaluer les stocks de produits finis et des produits en cours.
Rôle 5 Prise des décision : la connaissance des coûts est indispensable pour préparer certaines décisions particulières comme par exemple fabriquer soi-même ou faire fabriquer (sous-traiter).
Complément :
La comptabilité analytique permet également de calculer des écarts et d'apporter des mesures correctrices . On parle alors de contrôle de gestion.
