Étape 2 : Construction de l'échantillon : Choix de la méthodes d'échantillonnage
Deux possibilités :
Les méthodes probabilistes (ou aléatoire)
Les méthodes sont probabilistes lorsque les unités de sondage sont tirées aléatoirement avec une probabilité connue a priori d'appartenir à l'échantillon.
Le tirage aléatoire simple : consiste à faire un tirage au sort. Cette méthode probabiliste pure est fiable, mais longue à appliquer. Des méthodes dérivées sont alors utilisées :
Le tirage en grappes : Il consiste à prélever au hasard des sous-groupes (grappes) et à interroger dans chacun d'eux toutes les unités.
Le tirage à plusieurs degrés : Il consiste en une succession de tirages en grappes (exemple : pour les sondages électoraux, des départements sont tirés au sort, puis des cantons, puis des bureaux de vote et enfin les électeurs interrogés).
Le tirage stratifié : Il consiste à diviser la population visée en groupes homogènes en fonction de certaines caractéristiques (strates) et à tirer au sort.
Les méthodes non probabilistes
Les méthodes non probabilistes consistent à sélectionner les unités de sondage de manière raisonnée ou empirique. La probabilité qu'une unité de sondage soir incluse dans l'échantillon n'est pas connue.
La méthode des quotas (choix raisonné) : l'échantillon reproduit la structure en pourcentage (Exemple : sexe, âge, PCS) de la population à étudier.
La méthode des itinéraires (empirique) : les enquêteurs doivent interroger des individus selon un itinéraire prédéterminé.