Calque de travail
Fiche d'identité
Objet : le calque de travail est un calque dédié à l'écriture du graphe dans un contexte protégé. Il s'agit donc d'une rééditorialisation totale convergente.
Direction : convergent.
Multiplication des calques : parallèle ou série.
Gestion des liens aux originaux : le calque indique quels fragments ont été surchargés, supprimés ou créés dans l'atelier. Une fonction de validation permet de supprimer la surcharge et d'écraser le fragment d'origine avec le contenu du fragment surchargé et une fonction d'abandon permet de supprimer la surcharge sans écraser la source (ce qui a pour effet d'annuler les modifications locales à l'atelier calque).
La visualisation de l'état d'un fragment de l'atelier calque de travail se fait à l'aide d'un jeu d'icônes. Une icône est dédiée à chacun des 4 états possibles en fonction de la synchronisation du fragment avec la version dont il dérive dans l'atelier premier :
fragment non surchargé ;
fragment surchargé ;
fragment créé dans l'atelier calque mais non existant dans l'atelier premier ;
fragment supprimé dans l'atelier premier.
La figure 83 est composée de trois zones. L'arbre de gestion à gauche, le bandeau d'édition en haut et l'édition du fragment dans la zone courante. Les icônes visibles dans l'arbre de gestion permettent de connaître le statut des fragments. Le bandeau indique le titre du fragment en cours d'édition, le type d'atelier (ici, un atelier calque de travail) et le statut du fragment édité.
La surcharge d'un fragment est transparente pour le rédacteur. Seule l’icône de l'arbre de gestion ou le bandeau indique si le fragment est surchargé ou non. La simple modification et l'enregistrement d'un fragment non surchargé automatise la création d'un fragment surchargé.
Les menus contextuels de l'arbre de gestion ou du bandeau permettent de valider ou abandonner les modifications d'un fragment surchargé. Dans le premier cas, le contenu du fragment est reversé dans l'atelier premier et la surcharge est supprimée. Dans le second cas, la surcharge est simplement supprimée.
Usages typiques
Deux usages typiques des ateliers calques de travail sont à différencier. Lorsque le maintien d'un graphe documentaire dans un état exploitable est stratégique, les modifications de maintenance peuvent être isolées dans un atelier calque de travail. Ainsi, seules des modifications déjà rédigées et terminées sont insérées dans le graphe d'origine. À l'inverse, un ou plusieurs rédacteurs peuvent chercher à isoler leur production du reste du graphe afin d'éviter que les fragments produits ne soient consultés ou réutilisés avant la fin de leur rédaction.