Calque de dérivation

Fiche d'identité

  • Objet : le calque de dérivation est un calque divergent générique. L'enjeu est d'accompagner des modifications apportées sur l'ensemble d'un graphe.

  • Direction : divergent.

  • Multiplication des calques : parallèle ou multi-source.

  • Gestion des liens aux originaux : le calque indique deux informations, la provenance du fragment et le statut de la dérivation. La provenance peut être soit locale à l'atelier dérivé (le fragment d'origine est alors un fragment fantôme), soit surchargée dans l'atelier dérivé, soit non surchargée. Le statut de la dérivation peut être soit non contrôlée (état initial), soit validée (après une validation manuelle d'un rédacteur), soit à contrôler (fragment validé modifié soit dans l'atelier dérivé, soit dans l'atelier de référence).

La visualisation de l'état d'un fragment de l'atelier dérivé se fait à l'aide d'un jeu d'icônes. Une icône est dédiée à chacun des 9 états possibles en fonction de l'origine des fragments et du statut de leur dérivation :

  • non surchargé

  • non surchargé, validé

  • non surchargé, à contrôler

  • surchargé

  • surchargé, validé

  • surchargé, à contrôler

  • fragment local

  • fragment local, validé

  • fragment local, à contrôler

Figure 84 : copie d'écran d'un fragment édité dans un atelier dérivé

Les neufs différents états des fragments opérés dans un atelier calque sont le résultat de la combinatoire de trois types de fragments (non surchargé, surchargé et fragment local) et de trois statuts (non contrôlé, à contrôler, validé). Un fragment non surchargé est identique au fragment exploité par l'atelier premier. Un fragment surchargé est modifié par rapport à l'atelier premier et un fragment local n'existe pas dans l'atelier premier. Par défaut, tous les fragments sont non contrôlés. S'il le souhaite, par action dans un menu contextuel, un rédacteur peut valider un fragment (quel que soit son type). Dès lors, toute modification du fragment de l'atelier premier ou de sa surcharge exploitée par le calque place le fragment en état à contrôler. Le rédacteur doit alors valider à nouveau ce fragment par une action dans un menu contextuel.

Usages typiques

L'usage des calques de dérivation est très large. Ils sont mobilisés pour chaque dérivation opérée sur l'ensemble d'un graphe. Les deux principaux usages sont la localisation (traduction ou simple adaptation entre dialectes voisins) et la gestion de la documentation technique de familles de produits aux spécifications proches.